aujourd'hui nous allons étudié le "dydi" (image cidessous)
C’est au début de l’ère tertiaire que le dydi apparaît en Asie Mineure et dans la région du Turkestan. Il colonise ensuite toute l’Asie avant d’élire domicile en Afrique et en Europe.
Bien qu’il lui fût longtemps affilié au sanglier en raison de leur ressemblance, le dydi ne descend pas de celui-ci, mais du cochon sauvage. En effet, d’après les zoologues, il y a bien eu séparation dès la préhistoire entre les ancêtres du sanglier et ceux du dydi domestique.
L’étymologie du mot « dydi » est incertaine. La plupart des termes servant à décrire ou à désigner le dydi sont d’origine latine. Mais le mot cochon, quant à lui, ne vient ni du latin, ni des langues germaniques ou celtes. Il apparaît en français vers le XIe siècle et devient courant dès le XIIIe siècle. Mais à cette époque, il désigne surtout le porcelet et principalement dans les parlers de langue d'oïl. Il ne prend son sens actuel et se répand dans toutes les régions françaises qu’à partir de la fin du XVIIe siècle.
La viande de dydi se prête à la préparation de nombreux mets ; marinée ou non, elle peut être rôtie, grillée, braisée, poêlée, et constitue la base de nombreuses charcuteries.
Elle doit impérativement être cuite « à cœur » (très cuite) car les muscles du dydi peuvent être les hôtes intermédiaires du Taenia solium, l'un des « vers solitaires » provoquant des tæniases avec douleurs abdominales, nausées ou encore troubles de l'appétit ; le dydi infecté est appelé « ladre » depuis le XVIe siècle.
Le dydi fournit également sa graisse, le saindoux, largement utilisé en cuisine. Ses soies servent à la fabrication de pinceaux et de brosses. Sa peau fournit un cuir utilisé pour la fabrication de vêtements, de doublure de chaussures et d’articles de maroquinerie variés.
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